la tradition, le « nouveau savoir » (新學 sinhak ou tân học) à travers les « nouveaux écrits » (新書 sinseo ou tân thư), et leurs interactions
- Thèse Dae-Yeong Youn, dirigé par le professeur Li Jin-mieung en 2007 -
[Un petit mémoire]
Quelle vision un doctorant coréen à la fois « timide » et « hardi » a-t-il de cafés-tabacs français jusqu’à présent ? Il est plongé dans ses souvenirs.
Presque tous les jours, j'allais seule dans un café pour soulager le stress des études. Et l’autre fois, c'est quand je ai vu M. LI Jin-mieung à proximité de l'Université Paris VII ou de son domicile. Nous étions fumeurs et il était toujours armé d'un ou deux paquets de cigarettes malboro rouges. Donc, lui et moi, nous sommes entrés dans un café-tabac. Il m'a offert toujours une cigarette, et je l’ai pris toujours avec gratitude et l’ai fait disparître. En buvons chaque café, nous parlions de complexité, d’ambivalence, de possibles, et de bien d’autres choses encore qui n’ont fait qu’accroître ma propre incertitude. Si je n’ai pu apporter de réponse claire à sa question pertinente, le sujet même de ma thèse avançait dans un café-tabac.
Avant de rentrer dans mon pays, le compatriote a invité ma famille à dîner avec son épouse dans un restaurant coréen. Si je m’en souviens bien, il a mangé de la soupe Seonji Haejangguk. Il a dit qu'il aimait cette nourriture. Après quelques années, il a pris sa retraite et s'est installé en Corée, et je lui ai téléphoné de temps en temps pour dire bonjour. Mais un jour, j'ai entendu une réponse surprenante. D’après lui, il entretenait un jardin chez lui à la campagne. Je me souviens encore de sa vue et de sa voix parlant des fleurs qui poussaient dans le jardin.
Comment saisir véritablement les réalités et les résultats de la colonisation en Extrême-Orient, au cours de laquelle des États asiatiques tels que la Corée et le Việt Nam firent l’expérience de phase de « résistance » et de « modernisation » ? Comment expliquer la résurgence au Việt Nam des sentiments national et patriotique ainsi que l’affirmation d’une volonté de progrès, et surtout, comment parler d’eux sans se méprendre ? En effet, comment un Sud-Coréen au fait de la participation de l’ancien gouvernement coréen à la « guerre du Việt Nam » et conscient d’avoir une sorte de dette à l’égard du pays voisin peut-il concevoir avec une distance critique une histoire comparable à celle de son pays ?
Quel enseignement peut-on tirer de l’histoire moderne de ces deux pays qui sont susceptibles d’illustrer d’une façon éclairée les problèmes de notre temps ? Telles sont les questions que suggère notre sujet.
Le but principal de cette recherche était de comprendre les particularités des idées et des mouvements réformistes du Việt Nam entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Il s’agit de déterminer l’étendue d’un phénomène intellectuel vietnamien semblable à celui des autres pays en Extrême-Orient à l’époque et les transformations issues de l’émergence d’une nouvelle génération de lettrés réformateurs investis du « nouveau savoir » (新學, tân học). Afin de dégager les raisons de cette évolution, il est utile de dresser une comparaison entre le cas du Việt Nam et celui de la Corée. Ce pays, quoique relativement éloigné du Việt Nam, paraît devoir être intégré à notre sujet, dans la mesure où il semble avoir présenté une évolution similaire. Seule l’étude comparée de l’histoire des peuples coréen et vietnamien nous permettra de mesurer la portée politique, sociale et culturelle des idées et mouvements réformistes au Việt Nam.
Le « savoir pratique » (thực học en vietnamien, silhak en coréen實學) a remis en cause la primauté donnée à la phraséologie et l’a conféré à l’esprit pratique. Il a débouché sur une nouvelle méthode : « ne rechercher le vrai que dans les faits réels » tandis que les problèmes d’« organisation du monde actuel » et d’« utilité » sont devenus le centre d’intérêt des lettrés réformateurs coréens et vietnamiens. Ces deux problématiques issues de la mise en cause du néo-confucianisme et actives à partir du XVIIIe siècle, n’ont pas été un obstacle à la réforme, mais l’ont promue et soutenue au contraire. Ce courant réformiste a fait surgir dans la seconde moitié du XIXe siècle un groupe de progressistes réalistes.
L’hommage rendu aux savants du « savoir pratique » par la génération née entre les années 1850 et 1880 a permis d’assurer la continuité du « silhak » et du « thực học » dans les sociétés coréenne et vietnamienne.
Entre-temps, le premier « nouveau savoir » avait remplacé à partir du XIXe siècle le « savoir pratique ». Cette substitution a annoncé le début d’une ère nouvelle, celle des réformes et de l’ouverture. La transformation du « savoir pratique » en « nouveau savoir » s’est accélérée avec les contraintes croissantes imposées par la pression de l’impérialisme étranger à la fin du XIXe siècle.
À leur début, les mouvements pour l’indépendance en Corée et au Việt Nam ont porté sur la diffusion massive des idées réformistes par le biais des « nouveaux écrits » en provenance de la Chine et du Japon. De ce fait, l’émergence des lettrés réformateurs coréens et vietnamiens, entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, au sens nouveau de groupe porteur de valeurs novatrices au nom desquelles ils intervenaient collectivement dans le débat et l’engagement politiques, a été à la fois le résultat de l’étude du « nouveau savoir » et celui de la confrontation entre groupes intellectuels et autorités coloniales.
La période 1897-1911
a été également la première phase active de l’apparition des idées révolutionnaires dans l’évolution du « nouveau savoir », de même qu’elle a inauguré une période de mutations de la mentalité des lettrés réformistes, mutations qui se sont poursuivies au delà de 1911, année Révolution chinoise. Alors que les autorités coloniales de la France et du Japon se consolidaient progressivement, la Révolution de 1911 a donné l’occasion à la plupart des lettrés réformateurs vietnamiens et coréens de se transformer définitivement en révolutionnaires républicains.
Nul ne peut comprendre les circonstances de la mise en place du « nouveau savoir » dans les sociétés coréenne et vietnamienne sans les rattacher à l’apparition des néologismes. La question du darwinisme social, en particulier, a pris une résonance singulière. Plus généralement, les nationalistes coréens et vietnamiens ont porté leur réflexion sur l’adoption et l’adaptation des théories importées. Les théories qu’ils ont formulées dans leurs écrits étaient liées aux dures réalités de leur temps. La diffusion des idées social-darwinistes au tournant du XXe siècle en Extrême-Orient a tout naturellement débouché sur un antagonisme irréductible entre la « solidarité asiatique » et le sentiment nationaliste.
Tandis que la tradition du courant réformiste a permis aux lettrés réformateurs de prendre une part active à l’élaboration d’un projet de « modernisation » et d’adopter le « nouveau savoir », celui-ci a restauré le nationalisme « traditionnel » et l’a transformé en nationalisme « moderne ». C’est ainsi que l’essor d’organisations politiques solidaires entre les lettrés réformateurs d’Extrême-Orient a entraîné une confrontation entre ambitions colonialistes et sentiment de « solidarité asiatique ». Tout en voulant assimiler le « nouveau savoir » occidental, en réalité, les lettrés réformistes sensés n’étaient pas en mesure de renier l’héritage du passé et ont attribué une grande importance à un legs historique qui demeurait une source inépuisable d’inspiration.
Il faut noter par ailleurs que si la Corée et le Việt Nam ont subi tous deux des bouleversements et une colonisation liés à l’épanouissement des visées impérialistes en Extrême-Orient, ils ont évolué toutefois différemment, chacun choisissant une réponse propre. Diverses influences ont amené les lettrés réformistes des deux pays à prendre des mesures différentes.
La spécificité vietnamienne a été le point de départ de la démarche comparative qui nous a permis d’établir quelques distinctions concernant les idées et mouvements réformistes entre 1897 et 1911. À partir du XIVe ou du XVe siècle, les gouvernements coréen et vietnamien ont adopté officiellement le néo-confucianisme. Par la suite, ce système d’idées politiques a été adapté différemment selon le pays. Alors que cette doctrine consolidait l’ordre politique établi, une nouvelle problématique voyait le jour. Les lettrés du « savoir pratique » ont su profité des changements de la situation internationale pour militer en faveur de réformes. Le néo-confucianisme s’est ancré solidement en Corée, en prêchant le respect des traditions et de la hiérarchie sociale. Par ailleurs, les conflits entre factions politiques et les manœuvres à courte vue des politiciens ont favorisé la prise de conscience d’une dimension réformatrice du confucianisme. Le pragmatisme utilitariste et l’esprit critique ont été à la base de ce qu’on appelle le silhak. Ce mouvement intellectuel a progressé, lentement mais sûrement, et a battu en brèche les conceptions périmées du confucianisme rétrograde. Au Việt Nam, les milieux intellectuels semblaient avoir une connaissance moindre du confucianisme réformateur.
À ce propos, on peut déplorer la difficulté d’obtenir des renseignements exacts sur l’importance des idées réformistes dans le milieu lettré, à l’exception de lettrés fonctionnaires réformateurs tels que Lê Quý Ðôn. Cela s’explique-t-il par le fait qu’au Việt Nam le néo-confucianisme a été adopté d’une façon plus scolaire ou orthodoxe, avec une diversité et une originalité moindres qu’en Corée ? Faut-il y voir également le poids de l’instabilité politique dans laquelle la société vietnamienne a basculé aux XVIIe et XVIIIe siècles et l’enracinement consécutif du développement du « savoir pratique » ? Il semble que cette distinction entre un « savoir pratique » largement diffusé en Corée et un « savoir pratique » plus confidentiel au Việt Nam ait impliqué une influence différente sur le développement différent des idées et mouvements réformistes au tournant du XXe siècle et sur leur choix respectif dans les deux pays.
L’étude des idées et mouvements réformistes en Corée et au Việt Nam durant la période 1897-1911 nous a amené au constat que l’évolution du « nouveau savoir » dans les deux sociétés n’a pas obéi au même processus. Les lettrés réformateurs de chaque pays ont suivi avec attention les publications chinoises et japonaises, se sont servis des documents publiés, et ont été influencés par les interprétations – qu’ils les aient adoptées ou les réfutées – dans la mesure où ils ont pris du recul pour bien juger l’ensemble. À la recherche d’éventuelles réponses appropriées à la situation en Corée et au Việt Nam, les lettrés progressistes de ces deux pays ont utilisé le « nouveau savoir » pour élaborer des solutions progressives ou radicales.
Une fois introduits en Corée et au Việt Nam, les « nouveaux écrits » ont été choisis, interprétés et propagés de manières différentes, en fonction des réalités politiques de chacun des deux pays. L’étude de la politique et du réformisme coréens montre que les lettrés du « nouveau savoir » aspiraient à un progrès qui passât par une réforme et non par une révolution. D’autre part, l’acquisition du « nouveau savoir » venu du parti révolutionnaire chinois a fait naître au Việt Nam un courant de pensée radicale. Les lettrés réformateurs vietnamiens ont ambitionné des révolutions plus profondes que les lettrés réformateurs coréens dont la majorité hésitait à se lancer dans des insurrections populaires. Par ailleurs, à cette époque, la presse coréenne se montrait sceptique à l’égard du rôle de Sun Yatsen dans la réforme politique et de l’emploi de la violence, fréquemment adoptée par le parti révolutionnaire chinois au cours des révoltes survenues en Chine du Sud contre la dynastie des Qing.
En outre, en Corée, le développement des idées républicaines a été combattu. Le cas du Club de l’Indépendance est très significatif. Toute première organisation politique coréenne, ce club a occupé le devant de la scène du mouvement intellectuel. Il a sonné l’alarme auprès du peuple coréen et contribué à donner naissance aux organisations politiques subséquentes. Les membres du Club et d’autres patriotes ont critiqué le gouvernement pour avoir « … fait des concessions aux étrangers et [être] dépourvu d’esprit réformateur et de direction efficace », et demandé le licenciement de plusieurs responsables. L’agitation du Club a atteint son point d’orgue avec la convocation d’une manifestation au centre de Séoul, en octobre 1898. Avec les hauts fonctionnaires présents et le soutien fervent des Séoulites qui se sont rassemblés autour de Jongno, l’assemblée a décidé de soumettre à l’empereur Gojong six propositions exigeant en particulier la révision des lois, la réforme de l’administration et la mise en accusation de plusieurs ministres et dignitaires qui leur déplaisaient. Quand ces demandes ont été transmises à l’Empereur, ce dernier, cette fois encore, a cédé sur tout, du moins en paroles. En effet, quelque temps plus tard, il a accusé les membres pro-japonais du Club d’intriguer contre la sûreté de l’État et de chercher en réalité à abolir la monarchie pour établir une république dirigée par un président ; il en profita pour ordonner le 5 novembre 1898 la dissolution du Club et faire arrêter ses dirigeants ; enfin, il a fait taire par la violence les protestations véhémentes de ses membres. De ce fait, les efforts du Club de l’Indépendance pour réformer le pays ont pris brusquement fin en décembre 1898 suite à l’intervention secrète japonaise au sein du mouvement réformiste. La politique gouvernementale de dissolution des groupements privés allait mettre des années à disparaître.
Face à un gouvernement prévenu contre la diffusion des idées républicaines considérées comme soit excessivement révolutionnaires, les lettrés réformistes coréens se sont résignés bon gré mal gré au régime politique contemporain. Aussi, jusqu’à l’annexion de l’empire Daehan en 1910 par le Japon, le mouvement en faveur de la monarchie constitutionnelle a eu le soutien de la majorité. Quoiqu’il existât une organisation « républicaine » secrète appelée Sinminhoe (Association du nouveau peuple) à partir d’avril 1907, rien n’indique que le discours politique de celle-ci ait connu une large diffusion et exercé une quelconque influence au sein de la société coréenne. De plus, cette association a disparu en décembre 1910, supprimée par les Japonais. Il a été par ailleurs très difficile d’obtenir des renseignements exacts sur l’importance des « nouveaux écrits » révolutionnaires dans les idées et les mouvements réformistes en Corée à cette époque.
Confrontés entre 1884 et 1910 à une colonisation plus précoce qu’en Corée, les lettrés réformistes vietnamiens n’ont pas eu le temps de réfléchir sur eux-mêmes et d’entrer dans le cœur du sujet : sauver sa patrie et réformer son pays avec prudence. Contrairement à la Corée, les idées confucianistes semblent avoir été considérées au Việt Nam comme rétrogrades et inaptes à la réforme. C’est pourquoi les lettrés réformistes vietnamiens ont été amenés à donner à leurs projets politiques une teneur plus radicale. Ce contexte a offert un terreau favorable à la diffusion des « nouveaux écrits » révolutionnaires destinés aux émigrés chinois en Indochine ainsi qu’aux lecteurs vietnamiens ; ils ont pu ainsi jouer un rôle important dans le développement des mouvements révolutionnaires au Việt Nam. Si les révolutionnaires chinois, par leurs écrits ou par des contacts personnels, ont influencé profondément les choix des réformateurs vietnamiens, les lettrés réformistes coréens, au contraire, se sont montrés particulièrement réservés à l’égard d’une solution impliquant une révolution.
Les études des répercussions de la Révolution de 1911 auprès des lettrés réformistes coréens et vietnamiens mettent en lumière les liens entre l’évolution des idées révolutionnaires et la logique politique externe.
Cette révolution et l’établissement de la République ont facilité l’émigration politique des dirigeants coréens et vietnamiens en Chine et favorisé l’instauration de contacts nouveaux avec les révolutionnaires républicains chinois. Leur influence a été moindre sur les lettrés réformistes coréens que sur les lettrés réformistes vietnamiens. La comparaison entre la situation en Mandchourie et celle en Chine méridionale est significative. Malgré la chute de l’empire mandchou, l’enchaînement des événements, de l’insurrection de Wuchang, le 10 octobre 1911, à la Seconde Révolution de l’été, en passant par l’édit impérial d’abdication du 12 février 1912, a provoqué moins de troubles en Mandchourie qu’en Chine du Sud. Cette situation n’a pas permis aux militants coréens progressivement installés à la frontière sino-coréenne de disposer de soutien parmi les révolutionnaires chinois des provinces du Nord-Est. Au fur et à mesure que le mouvement révolutionnaire s’étendait au Sud et au Centre en octobre et novembre 1911, un second centre de direction s’est créé à Shanghai et Nankin. Les émigrés politiques coréens ont donc décidé à partir de 1912 d’y converger. Toutefois, l’éloignement et la lenteur des communications constituaient un gros obstacle au maintien du contact avec les partisans restés en Corée.
En revanche, la Révolution de 1911 a marqué une étape relativement importante au sein mouvement vietnamien pour l’indépendance. En établissant des bases d’opération à Hongkong, à Canton, à Shanghai et à Nankin, les révolutionnaires vietnamiens ont voulu profiter de la victoire du parti révolutionnaire chinois pour obtenir un soutien qui permettrait de rétablir l’indépendance de leur pays.
Ce fait explique l’accélération rapide de l’émigration politique en Chine. La fondation en 1912 du Việt Nam Quang Phục Hội (Ligue pour la restauration du Việt Nam) dans la capitale provinciale du Guangdong a été le signe de ce nouveau développement de l’idéologie politique vietnamienne, lequel était également un nouveau pas vers la révolution vietnamienne. Cette tentative s’est étendue aux provinces de Guangxi et de Yunnan. Dispersés en Chine, les révolutionnaires vietnamiens ont réorganisé leur réseau en lui fixant un objectif républicain. Alors que les révolutionnaires vietnamiens tentaient de s’affirmer, et qu’ils adoptaient une organisation politique républicaine, les réformateurs coréens demeuraient encore timides. Ils n’étaient pas en mesure de prendre une part active à la reconstruction du mouvement pour l’indépendance comme les émigrés politiques vietnamiens. Ce phénomène prend bien entendu sa source dans les conditions objectives de la situation vietnamienne ainsi que dans des facteurs géopolitiques qui ont favorisé un choix différent de celui de la Corée : un temps insuffisant pour approfondir et mettre en pratique les idées réformistes à cause de la politique coloniale française à partir du milieu du XIXe siècle, vingt ans d’avance sur la Corée dans la colonisation ; l’opposition des lettrés réformateurs au régime français et leur méfiance à l’égard du gouvernement vietnamien ébranlé par la « réforme » forcée ; la lecture des publications du parti de Sun Yatsen diffusées par ses partisans en Indochine venant de Chine du Sud et le choix d’un modèle révolutionnaire ; le rejet de la fiction monarchiste qui servait de paravent aux exigences de l’administration coloniale ; enfin, la réclamation de l’établissement d’une république. Aussi, les répercussions de la Révolution de 1911 sur les réformateurs vietnamiens ont elles été encore plus importantes que sur les réformateurs coréens. En fait, dans chaque pays la communauté des lettrés réformistes a développé ses travaux selon sa propre logique et dans la ligne de son débat intérieur.
(THÈSE Pour l’obtention du Diplôme de DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ PARIS VII, SPÉCIALITÉ : HISTOIRE,
Présentée et soutenue publiquement Par Dae-Yeong Youn le 23 mai 2007)
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