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LE CHINOIS, LE JAPONAIS et le changement de paysage pour le coréen.



Les classes sont toujours indispensables pour l'égalité d'éducation nationale!

Les civilisations chinoise et japonaise sont assez bien connues en France, surtout chez les jeunes qui côtoient quelques aspects de la vie culturelle et sociale de Chine et surtout du Japon à travers mangas, jeux vidéo, karaoke, cuisine (les sushis !), sports et arts martiaux tels que judo, karaté, aikido. Mais, ce n’est là qu’une petite partie de la culture asiatique. Par l'apprentissage du coréen, on saisit mieux la rivalité des deux pays et son histoire, cette nouvelle mode de la vie "à la coréenne" HALLYU, et les conflits régionaux des puissances présentes (Amérique, Chine, Russie, Japon) autour de la péninsule divisée de la Corée. Comme on le sait, la Corée a sur plusieurs plans industriellement dépassé le Japon, la troisième plus grande puissance économique, industrielle et technologique du monde. La haute technologie et l'électronique coréennes ne sont plus dépendantes du pays du soleil levant, la Corée serait plutôt en passe de devenir leader mondial en la matière. Dans le monde des affaires et de la culture, la Corée demeure un pays clé qui donne le ton du premier succès français en Asie, et sert de référence aux autres marchés asiatiques.


Il y a une longue tradition de l'enseignement du chinois en France. Le médecin Jean-Pierre Abel-Rémusat a créé la première chaire de langue chinoise au collège de France en 1814, une première en Europe. Au lycée l'enseignement du chinois a commencé en 1958, puis dans les années soixante-dix le collège s'y est mis. L'attrait est particulièrement notable en Bretagne, dans les quartiers avec de fortes minorités chinoises, mais aussi dans les beaux quartiers ou dans les banlieues populaires comme Montreuil (Seine-Saint-Denis) et à la campagne. L'enseignement du chinois dans les collèges et lycées français connaît un essor sans précédent et pour la rentrée 2010, toutes les académies, à l'exception de la Corse, proposeront un point d'enseignement de cette langue.


Le japonais est enseigné en France, depuis 1863. Léon de Rosny en a donné le premier cours, gratuit, à l’École des langues orientales où il enseignera jusqu’en 1907. La langue japonaise est donc étudiée en France depuis plus de 150 ans. Dans les années 1970 et 1980, en France comme dans le monde l'enseignement du japonais a connu un développement fulgurant. Aujourd’hui, le japonais est enseigné dans une trentaine d’universités sur soixante-dix, et selon plusieurs modalités de formation. Dans l’enseignement secondaire, une soixantaine d’établissements secondaires (collèges et lycées), dont le CNED, dispensent des cours de japonais en LVA, LVB, LVC.


L'apprentissage du coréen en plein d'essor via les dramas Netflix et la fièvre K-pop…

L'alphabet coréen, Hangeul, composé de seulement 46 signes, est si facile à retenir et écrire comparé aux autres langues avoisinantes (la lecture de base du Japonais nécessite de connaître environ 5000 idéogrammes).

Et prononcer le coréen paraît aussi simple que de suivre une danse K-pop sur Youtube ou regarder un drama sur Netflix : il n’y a pas de ton en coréen ; le système morphologique n’est pas aussi compliqué que celui du français.








Et il y a 600 ans que le professeur coréen a transmis latin de la langue japonaise contemporaine.

Donc, Coréens et Japonais suivent la même grammaire et n'ont qu'à s'habituer à des prononciations différentes (mais souvent proches).

Si le coréen paraît difficile aux yeux des Occidentaux, c’est parce qu’il n’existe aucune affinité entre lui et les langues européennes. Aucun point de repère ni d’appui au départ. Comme pour le chinois et le japonais, le dépaysement est total. En somme, tout est à apprendre.


Pratiquer le coréen à Paris et en province

Les caractères chinois ('Hanja' en coréen) sont utilisés un peu partout en Asie. Dans une certaine mesure ils constituent donc une passerelle entre le Chinois et les Coréen–Japonais qui partagent les mêmes 'Hanja' dans les quartiers chinois (Paris 13e et les Olympiades, du Temple et des Arts-et-Métiers, Belleville, Aubervilliers, Lognes, Villeneuve Saint Georges), japonais (rues Sainte-Anne et des Petits-Champs à Paris, clubs d'arts martiaux, arts d’Ikebana, thé japonais, mangas) et coréen (15e et rue Sainte-Anne à Paris, Netflix, Webtoon, TV drame, K-pop…)


Palais Changdeokgung à Séoul

Tout d'abord, être logé dans une famille coréenne à travers une association de deux pays pour une immersion totale dans la vie quotidienne, scolaire et sociale de Corée.

Cette expérience intense et inoubliable enrichit et à fait mûrir l’élève participant. Elle constitue pour lui un atout pour son avenir sur le plan humain et professionnel. Apprendre le coréen par le moyen de seuls cours de langue donne rarement des résultats concrets : il est presque impossible de mémoriser mots, phrases exotiques. Connaître et comprendre la langue, la coutume et la mentalité des habitants d’un pays tel que la Corée est un atout pour établir des relations de confiance durable avec les partenaires coréens entre institutions de deux pays. C'est dans cet objectif qu'une association, l'AFELACC (présidente, Lee Bouriane), soutenue par Song Sei-gyeong, directeur du service d'éducation à l'ambassade de Corée a lancé des "Ateliers Coréens" en 2009. Sur appel des enseignants, l'association offrait les programmes sur mesure y compris expos et événementiels.


les propos recueillis par l'équipe Ônomad





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