Yoo Je-hun, 16e président d'association coréenne en europe
On dit que l'histoire de l'Humanité se répète, mue par une force puissante et invisible. On dit aussi que l'histoire humaine, depuis un, et divisée en deux, et puis redevient un pour former l'harmonie, c'est la continuation du processus par lequel l'origine,.
Ce sont des Coréens en Europe qui, au cours de leurs cent années de vie, ont insufflé l'esprit de la libération de la Corée. Pendant 100 ans, ils ont vécu en tant que force de modernisation et de maintien de l'âme fière du peuple coréen.
Il y a 100 ans, 200 Coréens ont quitté Murmansk, en Russie, et pris la route vers la France et l'Angleterre. Après un périple long et difficile qui connaitra plusieurs rebondissements y compris une obstruction japonaise, 35 personnes arrivent, au début de l'hiver, à Suippes, une ville militaire française en ruines, après avoir été transformée en champ de bataille pendant la Première Guerre mondiale. Leur travail consistait à faire renaître la ville après-guerre.
Les travaux de restauration ont été difficiles, mais chacun a épargné plus d'un tiers sur son premier salaire mensuel et financé l'indépendence du pays colonisé par le Japon. Ils ont même organisé des festivals culturels coréens auxquels ils avaient invité les Français.
Par la suite, les Coréens qui sont venus en Europe via Marseille (France), ont vécu dispersés dans toute l'Europe: France, Allemagne et Royaume-Uni. Ils ont noué des relations étroites les uns avec les autres et ont vécu comme des militants de l'indépendance et des pionniers.
Le 1er janvier 1921, une association étudiante Goryeo a été formée à Berlin, en Allemagne, et dont le but est d'apporter de l'aide aux Coréens dans le besoin et activement engagés dans des activités diplomatiques pour l'indépendance de leur pays. Malheureusement, du fait de leur défaite face à l'impérialisme japonais, ils sont inévitablement rentrés dans le pays sous couvert de citoyens chinois et ont vécu dans une semi-clandesstinité pour éviter d'être arrêtés. Retrouver les traces de ces héros inconnus n'est donc pas une tâche facile, mais c'est un devoir qui doit être poursuivi.
Le 10 décembre 1964, des centaines de mineurs souterrains Coréens se sont rassemblés au Hall des mines de Hambourg en Allemagne. Le Président de la République de Corée s'est rendu en Allemagne et a rencontré certains de ces mineurs souterrains. Alors que retentissait l'hymne national lors de la cérémonie de bienvenue, ils se sont mis à pleurer ici et là, et rapidement c'étaient une foule en larmes qu'on entendait sangloter. Le Chef de l'Etat et les mineurs Coréens se sont étreints et ont pleuré à nouveau.
L'engagement du Président et celui des mineurs étaient que "nous ferions un pays où nous travaillons dur pour bien vivre et ne pas transmettre les affres de la faim à nos descendants". En outre, le dossier “Korea Comprehensive Steel Master Plan”, que le Dr Kim Jae-Kwan, un ancien étudiant Coréen en Allemagne, a remis au Président qui a visité Munich est devenu un modèle pour POSCO.
Chacun des pas de ces gens ordinaires qui ont semé la fierté du peuple coréen dans chaque région d’Europe et qui ont commencé leur vie au travail, fait désormais partie de notre histoire précieuse. Le récit des Coréens de l'Europe de l'Est constitue aussi un pan très important de l'histoire moderne de la Corée, en ce sens où ces hommes courageux ont vécu en pionniers sur une terre gelée. Cette histoire a commencé avec la chute du communisme et l'ouverture des frontières des pays du bloc de l'Est à la fin des années 1980.
(extrait de préface)
Yoo Je-hun, 16e président d'association coréenne en europe
Réunion 2019 à Marriott Rive Gauche Hotel & Conference Center, paris 13e
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